Passion de toute une vie. Décidément, Benoît de Gorski sait incendier l’âme des femmes ! Dans sa boutique de la rue du Rhône, les bijoux qu’il créé côtoient les antiquités gréco-romaines qu’il admire, et les tableaux d’artistes contemporains illuminent les montres de ses vitrines. Car avant d’être joaillier, Benoît de Gorski était d’abord – et génétiquement – horloger: un père, Constantin de Gorski, patron de Baume et Mercier, un grand-père, Carlo Ponti, à la tête de la fabrique de bijoux Ponti Gennari, et un arrière-grand-père, Jules Perrier, administrateur délégué de Patek Philippe.
Un travail de qualité, une passion
Le sous-main de son bureau est un immense bloc de feuilles –il en utilise une par jour– sur lequel il créé ses esquisses, note ses rendez-vous, ou laisse simplement courir la pointe de l’un des innombrables stylos de couleur qui trônent à côté de lui. Il a appris le dessin comme tout le reste, en autodidacte et avec l’envie, le besoin presque, d’être le meilleur.