On construit, on casse tout et on recommence. Le mouvement perpétuel a fait école, tout le monde s’y colle. Cela passe en boucle à la télévision. Par-ci, par-là, de courtes pauses: reprendre son souffle et respirer. Si l’on détruit pour reconstruire, ce n’est le fait d’un travers psychologique, c’est simplement par manque de place, de surfaces à bâtir, de zones à développer. Rasez les Alpes, qu’on voie la mer! Remonter les immeubles de trois étages. Creuser deux sous-sols en plus. En haut, en large et en travers, sans charrier, il y a de quoi faire.
Pécub pecub@pecub.ch