Le Bousingot est fier de ses origines, puisque ce nom fut d’abord appliqué aux Romantiques du groupe de poètes de Nerval et Gautier (Théophile, pas Renaud!), puis aux révolutionnaires français des émeutes de 1832, avant de qualifier de jeunes militants du parti radical genevois. Signifiant littéralement «qui fait du tapage», par allusion aux bousins ou bouzins, vieux nom pour «cabaret, lieu mal famé», ce qualificatif un peu oublié ressuscita un moment dans «Le Genevois», journal du parti radical, avant d’être remplacé par un «Oursin» peut-être d’inspiration méditerranéenne. Aujourd’hui, revoici le personnage, dépolitisé mais toujours attentif aux «coquilles» des politiques et des médias.

 

Le Bousingot

 

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